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jeudi 24 décembre 2009

Les joies du 24 décembre

Noyeux Joël, qu'elle nous a dit, la SNCF !
 
Tout avait pourtant bien commencé : j'avais travaillé d'arrache-pied toute la matinée pour pouvoir partir plus tôt que d'habitude et attraper un train à 13h16 en gare de Vaugirard qui me déposerait à L'Aigle à 14h32. Je cours, je cours et , un quart d'heure avant le départ prévu, j'arrive, en bout de quai n° 25 pour m'apercevoir que des groupes sont amassés à chaque porte des 2 éléments composant le train dans lequel je compte embarquer. Là, j'entends un des chefs de gare répondre à une voyageuse passablement énervée qu'il est désolé, mais que toutes les places de ce train sont réservées et que ceux qui n'ont pas de réservation n'ont qu'à prendre le suivant...
Donc, pour résumer, en ce 24 décembre, où un certain nombre de personnes (voyageant souvent en famille) ont réservé en masse leurs places pour aller réveillonner en province, la SNCF interdit aux distraits, aux imprévoyants, bref aux imbéciles comme moi de monter dans le train qui leur convient le mieux. L'institution française de transports ferroviaires qui vient de se doter d'une nouvelle directrice de l'Espace Clients n'a, malgré le remplissage du train par les réservations qu'elle a vendues, pas jugé utile de rallonger cette rame d'un élément.
Après avoir piétiné plus d'un quart d'heure devant une des portes du train du fait de l'égoïsme ou de l'indifférence marquée par certains passagers qui se refusaient à s'engager davantage dans les couloirs entre les sièges des compartiments pour permettre aux crétins (dont je fais partie) restés sur le quai de monter, les hauts parleurs annoncent que les voyageurs qui doivent aller à Alençon peuvent prendre un autre train, direct, sur un autre quai. Quelques personnes descendent, ce qui nous permet de monter. Mais il n'y a toujours pas assez de places et certains passagers stationnent sur les marche-pieds pour manifester leur désir d'embarquer.
Le chef de bord fait alors plusieurs annonces, demandant à ce que toutes les personnes qui n'ont pas de place assise descendent et attendent le train suivant, à 16h29 (soit 3 heures plus tard)... Si nous n'obéissons pas, il sera dans l'obligation de faire intervenir les forces de l'ordre. Effectivement, au bout de quelques minutes, quelques policiers montent à bord, nous sommant de leur présenter nos billets. L'accueil est à la mesure de l'exaspération... et ils redescendent illico.
Finalement, à force de se pousser, de se répartir, chacun finit par arriver à se faire une place (debout, évidemment) et le train finit par partir... avec 40 minutes de retard. Evidemment, du fait de l'encombrement des allées, les personnes qui avaient réservé leurs places n'arrivent pas à les rejoindre, ce qui ajoute encore à l'énervement ambiant.
C'est donc avec ... 40 minutes de retard que nous sommes arrivés à L'Aigle, laissant derrière nous encore de nombreux passagers sans place assise.
Une dernière précision : en arrivant à L'Aigle, j'ai appris qu'alors qu'on nous avait annoncé le "prochain train pour 16h29", le train de 15h15 qui était annoncé sur Infolignes fonctionnait, mais qu'il n'était prévu qu'avec un seul élément...
J'espère que les personnes qui vont prendre les trains de fin de journée ne seront pas soumises aux mêmes mauvais traitements que nous et, finalement, je souhaite aux voyageurs de la ligne Paris-Argentant-Granville, un très JOYEUX NOEL !
A. Roulier

5 commentaires:

Anonyme a dit…

Juste pour préciser quelques "éléments" : le train de 15H15 était bien présent, mais avec un seul élément ... Pris d'assault par les passagers n'ayant pas pu monter dans le train précédent (avec ou sans réservation d'ailleurs), il s'est très rapidement retrouvé à saturation avec les mêmes images sur les quais que le train de 13h16...
Bilan : attente de 30 minutes le temps qu'un nouvel élément en provenance de Granville arrive.
Fixation, remplissage de cet élément, et départ de Paris avec 50 minutes de retard, et des couloirs de train toujours aussi bondés !!!
Esperons que Papa Noël aura offert des calculettes à la SNCF pour que ses décideurs puissent adapter le nombre de places dans ce train au nombre de billets vendus !

BODY a dit…
Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.
body a dit…

j ai pris ce train infernal le 24 DECEMBRE a 10H30, en me disant je suis sur qu il arrivera en retard. Bref pbl j ai faillie ne pas pouvoir monter. Finalement j ai pu embarquer et j ai faillie passer 2H de bout, vu le prix que je paye si c est pour voyager debout c est lamentable. J ai finalement trouvé une solution m assoir par terre en 1er classe, c est lamentable mais plus confortable qu etre tasse comme une sardine. Je demande comment fonctionne la logistique et niveau sécurité en cas d accident!! bravo la sncf de pire en pire le service

Anonyme a dit…

La SNTGV a dans son plan plan stratégique de faire circuler des trains pleins et non de transporter ses clients aux heures qu'ils ont choisies comme dans les avions (c'est ce que m'a dit un jour un controleur comme si j'allais prendre l'avion entre Sées et Amiens, trajet que j'effectue assez souvent)tous les billets d'automates ou par Internet sont avec réservation même sur les trains sans réservation obligatoire. Je suis triste de voir que cet établissement public étend de manière insidieuse cette pratique. Sur la partie Amiens-Paris de mes voyages il m'est arrivé souvent de voir que les étiquettes sur les places réservées n'étaient pas mises ou correspondaient à des trajets dans l'autre sens : elle vend systématiquement des billets avec réservation mais est incapable d'assurer le suivi des réservations qu'elle impose

Anonyme a dit…

Le train de 16h30 était aussi plein, et je ne vous parle pas du retour hier dimanche, à Surdon ... Je vous laisse le soin de raconter.