Concernant quelques aventures sur le Granville-paris
Entre intentions et réalités
La SNCF a du vague à l'âme
Il fut un temps où prendre le train, comme disait ma grand-mère, était synonyme de grands frissons, d'aventures, de dépaysement, j'en passe et des meilleures. C'était l'époque où un chef de gare était un "Chef de Gare" et non pas un préposé renvoyant à l'échelon supérieur la moindre réclamation voir question, sauf si cette question peut amener du "fric" ou de une flatterie (voir les questionnaires de gares)
Mon souci en fait, c'est de faire encore confiance à une institution qui ne le mérite plus. Premier exemple : me rendant à Paris (de Villedieu les Poêles, TER inter-cités) la semaine dernière, je décide de me mettre à la page. Du coup, je prends mon E-billet aller-retour dans la journée sur le web en mettant les horaires qui me semblent le plus probable. Au retour, je décide d'avancer mon horaire de 19 h 44 à 16 h 43. Aucun souci me semble t-il. Détrompez-vous, la jeune génération des contrôleurs veille ! "ah non Monsieur" me déclare t-on sur le quai à 30 minutes du départ, "il faut faire le 3635 pour échanger votre billet (plein tarif)". Assez surpris, j'essaye une manipulation sur mon tel portable, puis sur ma tablette sans succès. Du coup, non seulement je n'arrive pas à changer le billet (problème internet à Montparnasse-Vaugirard), mais je me prends une remontrance lors du compostage du précieux sésame
Alors, là je n'y comprends plus rien : en émettant ce fameux billet par le biais du web, je fais gagner du temps à la SNCF. allez, si ça se trouve, je suis en train de participer au chômage d'un agent. je lui fais aussi gagner du papier, de l'encre d'imprimante, etc. Et l'on me refuse au nom d'un réglement stupide sur les E-billets, que j'ai découvert après coup, de voyager le jour choisi, mais en changeant mon horaire de retour ?
Je serais aussi tenté de parler de ces fameux TER : aux sièges sales, tâchés de je ne sais quelle matière, au bruit infernal, au confort bien inférieur aux anciennes rames Corail, voir les anciennes voitures des années 1950. Je parlerais évidemment des retards pour pannes et causes diverses. Bien sûr, au-delà d'un certain dépassement horaire, la SNCF rembourse. Mais rembourse t-elle mon rendez-vous manqué pour la journée ?
Autre aventure vécue cette semaine, grâce aux services de la SNCF, (on devrait en faire une BD), la carte jeune ! Rassurez-vous, ce n'est pas pour moi mais pour mon fils préparant sa rentrée étudiante à Paris. Il se déplace à Granville pour prendre cette fameuse carte jeune, mais le préposé se trompe d'année de naissance et refuse de la refaire en indiquant "ce n'est pas grave". Problème une fois de plus, je téléphone au service clientèle "Basse-Normandie" qui m'indique "il faut que votre fils refasse sa carte avant de prendre un billet. Le dit billet, lui, est déjà pris. "Il faut écrire au service réclamations" lâche la brave employée. Désolé, madame, mais on voyagera pour le moment comme ça.
Toute ces lignes pour souligner que la SNCF, malgré les sublimes déclarations de ces dirigeants est en déroute complète. Je suis pour renforcer le personnel dans les gares, éviter la fermeture de lignes, mettre plus d'agents dans les trains et à l'entretien de la voie. La SNCF a une vocation de service public. Mais il faut aussi que le personnel de la SNCF arrête de s'accrocher à des acquis,datant pour certains du 19è siècle, pour progresser.
Il fut un temps où prendre le train, comme disait ma grand-mère, était synonyme de grands frissons, d'aventures, de dépaysement, j'en passe et des meilleures. C'était l'époque où un chef de gare était un "Chef de Gare" et non pas un préposé renvoyant à l'échelon supérieur la moindre réclamation voir question, sauf si cette question peut amener du "fric" ou de une flatterie (voir les questionnaires de gares)
Mon souci en fait, c'est de faire encore confiance à une institution qui ne le mérite plus. Premier exemple : me rendant à Paris (de Villedieu les Poêles, TER inter-cités) la semaine dernière, je décide de me mettre à la page. Du coup, je prends mon E-billet aller-retour dans la journée sur le web en mettant les horaires qui me semblent le plus probable. Au retour, je décide d'avancer mon horaire de 19 h 44 à 16 h 43. Aucun souci me semble t-il. Détrompez-vous, la jeune génération des contrôleurs veille ! "ah non Monsieur" me déclare t-on sur le quai à 30 minutes du départ, "il faut faire le 3635 pour échanger votre billet (plein tarif)". Assez surpris, j'essaye une manipulation sur mon tel portable, puis sur ma tablette sans succès. Du coup, non seulement je n'arrive pas à changer le billet (problème internet à Montparnasse-Vaugirard), mais je me prends une remontrance lors du compostage du précieux sésame
Alors, là je n'y comprends plus rien : en émettant ce fameux billet par le biais du web, je fais gagner du temps à la SNCF. allez, si ça se trouve, je suis en train de participer au chômage d'un agent. je lui fais aussi gagner du papier, de l'encre d'imprimante, etc. Et l'on me refuse au nom d'un réglement stupide sur les E-billets, que j'ai découvert après coup, de voyager le jour choisi, mais en changeant mon horaire de retour ?
Je serais aussi tenté de parler de ces fameux TER : aux sièges sales, tâchés de je ne sais quelle matière, au bruit infernal, au confort bien inférieur aux anciennes rames Corail, voir les anciennes voitures des années 1950. Je parlerais évidemment des retards pour pannes et causes diverses. Bien sûr, au-delà d'un certain dépassement horaire, la SNCF rembourse. Mais rembourse t-elle mon rendez-vous manqué pour la journée ?
Autre aventure vécue cette semaine, grâce aux services de la SNCF, (on devrait en faire une BD), la carte jeune ! Rassurez-vous, ce n'est pas pour moi mais pour mon fils préparant sa rentrée étudiante à Paris. Il se déplace à Granville pour prendre cette fameuse carte jeune, mais le préposé se trompe d'année de naissance et refuse de la refaire en indiquant "ce n'est pas grave". Problème une fois de plus, je téléphone au service clientèle "Basse-Normandie" qui m'indique "il faut que votre fils refasse sa carte avant de prendre un billet. Le dit billet, lui, est déjà pris. "Il faut écrire au service réclamations" lâche la brave employée. Désolé, madame, mais on voyagera pour le moment comme ça.
Toute ces lignes pour souligner que la SNCF, malgré les sublimes déclarations de ces dirigeants est en déroute complète. Je suis pour renforcer le personnel dans les gares, éviter la fermeture de lignes, mettre plus d'agents dans les trains et à l'entretien de la voie. La SNCF a une vocation de service public. Mais il faut aussi que le personnel de la SNCF arrête de s'accrocher à des acquis,datant pour certains du 19è siècle, pour progresser.
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