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dimanche 3 octobre 2010

L'adhérence : petit explicatif

Un commentaire intéressant a été posté par un conducteur. Merci à lui.
Il nous explique les problèmes d'adhérence dont ceux dû aux feuilles mortes.
Cet explicatif ne justifie ni les retards importants ni les les suppressions éventuels que nous allons subir mais nous éclaire un peu sur ce problème.
Cordialement

"Bonsoir.
Les feuilles mortes sur les voies ne représentent pas un motif "bidon" pour justifier les retards. Ce problème existe.
Je me permets d'expliquer pour ceux qui seraient encore sceptiques.
La pluie, la neige, le gel, les feuilles mortes peuvent contrarier la circulation des trains et occasionner des retards plus ou moins importants. En effet, l'ensemble de ces facteurs nuisent à l'adhérence de la roue du train sur le rail.
Il peut y avoir glissement de la roue sur le rail alors que la locomotive commence à démarrer : on parle alors d'un phénomène de patinage (les roues tournent dans le vide). Si le phénomène de patinage est trop important, la locomotive et la voie peuvent être endommagées.
Autre phénomène de glissement de la roue sur le rail, l'enrayage, qui survient lorsque le train est en phase de freinage. A ce moment là, les roues se bloquent. Le temps de freinage devient plus long et le rail se transforme en véritable rabot pour la roue, ce qui fabrique des méplats ou « roues carrées ». C'est donc la sécurité des trains qui est engagée (avec parfois l'impossiblité de respecter la signalisation, ce qui est le plus grave...). Imaginez-vous en train de freiner sur une route verglacée, les roues se bloquent et vous ne pouvez plus vous arrêter.
L'une des principales causes de patinage est la présence de feuilles mortes sur les rails. L'humidité ambiante et l'écrasement par le passage successif des trains transforment ces feuilles en une « pâte végétale » à la surface du rail, qui favorise le glissement de la roue sur le rail.
Certaines machines sont équipées de sablières (la dépose de sable sur le rail augmente l'adhérence), de dispositifs d'anti-patinage et d'anti-enrayage qui sont plus ou moins performants. Généralement quand les engins ne sont pas équipés de ces dispositifs ou que ces derniers ne permettent pas une bonne éfficacité, nous accélérons "moins fort" donc une mise en vitesse plus longue et nous freinons moins fort également mais en s'y prenant plus tôt.
Ces périodes automnales sont pénibles pour vous, mais également pour nous qui devons assurer votre sécurité quelque soient les conditions climatiques.
Cordialement. "

1 commentaire:

Anonyme a dit…

oui explication très complète et intéressante! merci à lui