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vendredi 19 novembre 2010

Paris/granville : Les feuilles mortes

Pour info.
 
La ligne Paris-Granville est passée au 13H ce midi, au sujet des feuilles mortes. Mais le reportage est plutôt situé du coté de Granville.
 
http://videos.tf1.fr/jt-13h/sncf-des-feuilles-mortes-perturbent-le-paris-granville-6153784.html
 
Thomas

jeudi 18 novembre 2010

navettes

Bonjour,
Les autorails continuent à être remplacés par des cars.
Cordialement

navette

bonjour, je voudrais faire par du professionnalisme des agents de quai à la gare
de dreux.
en effets, actuellement les usagers des trains 853030 et 853035 (les navettes)
ont la chances de voyager en bus.comme si les horaires pénalisant (20 minutes de
trajet en plus au départ de nonancourt) ne suffisaient pas, on subi depuis 15
jours des retards de train de 10 à 15 minutes tous les soirs et comme l'on ne
rentre encore pas assez tôt, les agents de quai font partir les bus avant que
les trains ne soient en gare.donc, imaginons les conséquences?? hier soir, le 17
novembre, encore heureux que des voyageurs aient rappelés à ces agents SNCF
qu'il y avait encore des retards car ils avaient oubliés l'arrivée du train de
17h25 au départ de paris.le premier bus pour l'aigle n'ayant pu etre arreté à
tant, le deuxième bus a du faire toutes les gares jusque l'aigle.alors encore
bravo à la SNCF qui contredis jours aprés jours les fameux bon chiffres fournis
lors de la réunion du 29 octobre à caen.

lundi 8 novembre 2010

de mal en pis

Bonjour à tous.
Je suis conducteur SNCF (je poste de temps en temps sur ce blog). J'étais en voyageur dans le train n°3413 Paris-Granville le 6 novembre. Je me permets de vous faire part "des grands moments" que nous avons vécus.
 
Le train était assuré en un seul élément. Comme le train était bondé, j'ai pris place dans la cabine de conduite. Les problèmes ont commencé après le départ du train. De Paris jusqu'à Dreux, la rame patinait mais on arrivait malgré cela à prendre de la vitesse.
A partir de Dreux, la situation est devenue critique.
Sur la quasi totalité du parcours, les conditions d'adhérence entre la roue et le rail étaient catastrophiques.
Pour ceux qui désirent comprendre le phénomène de patinage et d'enrayage, je les invite à lire mon message que j'ai publié il y quelques semaines.
Par endroit, il nous était impossible de prendre de la vitesse (la vitesse de 30 Km/h était difficile à atteindre).
Dans une rampe à proximité de Nonancourt, nous nous sommes retrouvés bloqués en pleine voie. Impossible de repartir. Les roues tournaient dans le vide. Cette situation est comparable à une voiture tentant de repartir dans une côte verglacée.
Une demande de secours n'aurait que peu d'intérêt dans ce cas, puisque la rame de secours (s'il y en avait une de disponible) patinerait elle aussi.
Par chance, plusieurs contrôleurs et agents SNCF étaient présents dans le train. Nous sommes descendus du train, nous avons pris du sable qui se trouvait le long de la voie. Nous en avons déposé sur une centaine de mètres devant le train sur les 2 rails. C'est comme cela que nous avons pu repartir, malgré la vitesse très réduite.
Il est à noter que les sablières de la machine étaient quasiment vides... le sable coûte trop cher ? ou pas assez de personnel pour effectuer les réapprovisionnements ?
Nous sommes arrivés en gare d'Argentan avec un retard avoisinant les 2 heures.
 
Cette situation est inadmissible. Comment se fait-il qu'aucun train Karcher n'ait circulé le matin afin de laver le rail ? La direction est pourtant informée des conditions climatiques.
 
Alors un grand merci à la direction de la SNCF pour donner tous les moyens nécessaires afin de palier à cette saison qui est la plus délicate de toutes. Nous constatons que les difficultés de circulation en automne s'aggravent d'année en année.
Des rapports vont être faits de la part du conducteur et des contrôleurs. La direction va devoir rendre des comptes.
 
Cordialement.

dimanche 7 novembre 2010

ordinaire des jours sur Paris-Granville

Samedi 6 novembre 2010

Pour cause de "retard de mise à disposition de personnel" au départ en
gare de Granville cumulé avec "un problème de matériel" et "un
incident" (annonce t-on successivement à Vaugirard), le train devant
arriver à Paris à 15h23 y arrive avec un retard de 2h13 minutes, ce
qui a pour effet de retarder d'1h15 le départ de la même rame
repartant dans l'autre sens pour Granville, théoriquement à 16h38.
Mais l'arrivée de ce train à Flers se fera avec un retard de 1h45, la
situation s'étant encore aggravée en cours de route. Pour la suite du
parcours je ne sais pas : mon voyageur descendait là...

Martine Sonnet

http://martinesonnet.fr/Site/Accueil.html

vendredi 5 novembre 2010

Retards et conditions de transport inacceptables sur la ligne Paris-Granville

Marie Madeleine DURAND DEFENDINI

Paris

 

A l'attention de

Monsieur Guillaume PEPY

Président de la SNCF

 

Aux bons soins de

l'Association des usagers de la ligne Paris-Granville

 

Paris, le 5 novembre 2010

 

Monsieur le Président,

 

Une fois de plus, ayant coutume d'utiliser la ligne Paris-Granville, j'ai pu constater, le 2 novembre 2010, à L'Aigle, le retard du train (qui devait partir à 10H56 et qui est arrivé en provenance de Granville vers 11H15) ainsi que l'absence de pertinence des moyens mis en œuvre par la SNCF pour transporter les voyageurs lors d'un retour de vacances, en l'espèce celles de la Toussaint.

 

Une seule rame (au lieu d'au moins deux) était disponible entraînant ainsi des conditions de transport pour les voyageurs inacceptables : nous étions sept personnes plus ou moins calées dans les espaces prévus pour quatre, d'autres personnes pour les plus chanceuses étaient assises par terre, la plupart restant debout serrées comme des sardines.  La rame bondée n'a pu permettre à tous les voyageurs de monter au départ de Verneuil sur Avre. Dans ces conditions (passons sur la sécurité), nous sommes arrivés à la gare de Paris-Vaugirard avec beaucoup plus d'une demi-heure de retard.

 

Les services de la SNCF nous ont expliqué qu'une rame défectueuse au départ de Granville était à l'origine de cette impéritie de la SNCF.

 

Sur la question des moyens, dans le cas particulier, je m'étonne que si peu de précautions aient été prises en matière de disponibilité de matériel en état de marche. Manifestement, le parc des matériels basés à la gare de Granville est sous-évalué. La récurrence des retards sur cette ligne ne peut que le confirmer.

 

Au-delà des inconvénients spécifiques occasionnés aux voyageurs, je crois devoir rappeler à votre attention que la liberté de circulation des personnes est inscrite dans notre Constitution et que, ce faisant, la SNCF n'assure pas de manière égalitaire sur les réseaux ferrés des réseaux intercités la mission qui lui est dévolue.

 

La ligne Paris-Granville est le seul moyen de transport collectif d'envergure de la région Basse-Normandie en voie de désertification industrielle depuis longtemps. La plomber régulièrement pénalise non seulement le voyageur citoyen mais la dynamique d'une région. Un équilibre doit être rapidement trouvé dans les faits entre le tout TGV/TER qui permet à certains usagers citoyens de bénéficier de tarifs préférentiels (PREM'S par exemple) pour un service de qualité et l'unique train interrégional qui laisse à d'autres usagers citoyens l'obligation de tarifs beaucoup plus élevés pour un service de piètre qualité.

 

Comme vous le savez, pour qu'une ligne soit rentable et puisse proposer un véritable choix entre le transport individuel et collectif, il est nécessaire qu'elle fonctionne bien en termes de ponctualité et de rapidité, conditions qui ne sont pas remplies actuellement sur la ligne Paris-Granville.

 

Avec un peu d'imagination et de volonté prospectives, à l'époque du télé-travail et du tourisme de masse, notamment vers le Mont Saint Michel, patrimoine de l'UNESCO le plus visité au monde avec la Tour Eiffel, situé à deux pas de Granville, et compte tenu de la proximité de la région Ile de France, le choix politique ambitieux d'électrifier la ligne Paris-Granville pourrait être non seulement rentable mais très profitable pour tous (SNCF, usagers et demandeurs d'emplois).

 

Permettez-moi enfin, de terminer sur un détail mais néanmoins…La gare de Paris-Vaugirard est peu accueillante (peut-être pourrions-nous y trouver un distributeur de presse par exemple) et plus grave, en raison de nombreuses marches à l'intérieur comme à l'extérieur, elle est peu adaptée aux voyageurs munis de bagages (cela arrive) et aux personne handicapées (le petit ascenseur prévu  à cet effet est insuffisant).

 

En vous remerciant de votre attention, je vous prie d'agréer, Monsieur le Président, l'expression de mes salutations les plus courtoises.

 

 

Marie Madeleine Durand Defendini

jeudi 4 novembre 2010

l'automne est arrivé sur le Paris-Granville

C'est reparti !

 

On croyait, après un été relativement calme et un début d'automne plutôt serein malgré une vague de travaux et quelques perturbations dues au mouvement social contre la réforme des retraites, que les efforts consentis par la région Basse-Normandie et les pourparlers menés avec la direction de la SNCF avaient porté leurs fruits, et que les conditions de voyage sur la ligne Paris-Argentan-Granville arrivaient quasiment à la normale (en tout cas, qu'elles n'étaient pas pires que sur d'autres lignes du réseau français).

Las… L'automne est de retour (comme chaque année, me semble-t-il) et, avec lui, les problèmes qu'on avait pris plaisir à oublier : gros retards dus à des trains de banlieue ralentis ou bloqués sur la ligne, manque de matériel, voire de personnel, au départ des trains, passages à niveau défectueux… Tiens, c'est étrange, cette année, on ne nous a pas (encore) parlé du syndrome de la roue carrée, évoqué à chaque automne, dû à la chute des feuilles qui font patiner les roues métalliques sur les rails au moment du freinage et provoquent un aplatissement d'une partie des roues qui ne sont donc plus circulaires… (Ne riez pas, il paraît que c'est vrai !)

Et puis, vendredi 29 octobre, les choses prennent une tournure plus dramatique, avec un Paris-Granville en fin d'après-midi bloqué presque une heure en gare de Dreux à cause de projectiles (grosses pierres ou cartouches de fusil ?) tirés par un forcené sur les trains. Fort heureusement, personne n'a été touché par ces tirs. Mais cet événement (une première sur cette ligne) provoque, bien sûr, des retards en chaîne sur les trains de ce départ en week-end de Toussaint (le dernier train partant de Paris à 19h59 est arrivé à L'Aigle à 22h20, au lieu de 21h25).

L'anecdote refermée, revenons aux problèmes qui frappent cette ligne qui, rappelons-le, constitue une liaison directe vitale avec la capitale pour la région bas-normande et surtout le département de l'Orne… En effet, la gestion du nombre de « voitures » affectées à chaque « navette » (un aller-retour minimum par jour) pose, de nouveau, problème à la direction de la ligne. Nous sommes, depuis deux semaines, de nouveau confrontés à… du n'importe quoi ! Ainsi, durant la première semaine des vacances de la Toussaint, nous avons circulé en pleine journée dans des trains de trois voitures à moitié vides alors que le soir nous n'avions qu'une seule voiture où nous entasser pour rentrer chez nous. Nous avons également connu à la situation inverse : une seule voiture en milieu de journée et trois voitures pour le retour du soir… Mais surtout, nous avons eu droit en retour de week-end (et notamment, hier mardi 2 novembre, après le long week-end de la Toussaint et alors que de nombreuses réservations avaient été enregistrées – Train 3420, Granville-Paris) à un train composé d'une seule voiture. Conséquences : avec un train bondé dès la gare de Granville, les arrêts dans les gares suivantes s'éternisent car il faut laisser le temps aux personnes qui souhaitent descendre de se frayer un chemin entre les passagers debout dans les couloirs et ceux qui n'ont pas pu aller plus loin que les plates-formes. Quant à ceux qui parviennent à grimper dans le train, ils doivent jouer des coudes pour essayer de se trouver (ou de se faire) une place. Cela donne des plates-formes et des couloirs complètement saturés, des personnes assises à trois sur deux places (il y avait même, à certains endroits, sept personnes assises sur quatre places…), des passagers assis à califourchon dans les couloirs ou sur les tas de bagages, dans une chaleur étouffante, avec des secousses difficiles à gérer sans aucun point auquel s'accrocher et, à l'arrivée en gare de Vaugirard, plus de 40 minutes de retard. Outre l'inconfort indigne d'un service public et le retard subi par les passagers, les conditions de sécurité dans lesquelles nous avons voyagé étaient à la limite du tolérable. Que serait-il advenu s'il avait été nécessaire d'évacuer le train rapidement ?

MAIS QUE SE PASSE-T-IL DONC ENCORE ? Les trains, qui fonctionnaient la semaine dernière puisque nous les avions en surnombre, sont-ils tous tombés en panne ce week-end du fait d'une malédiction de la Fête des morts ? Apparemment non, puisque ce même mardi soir, le dernier train en partance de Paris, était composé de 3 voitures (évidemment à moitié vides)… C'est incompréhensible. Est-il si compliqué de prévoir 2 voitures par navette plutôt que de procéder à ce qui ressemble à un tirage au sort du genre : pile 3 voitures, face 1 seule ? Y a-t-il vraiment un service ou un responsable chargé de réfléchir, ne serait-ce que quelques instants, en prenant en compte les réservations enregistrées, à la mise en circulation du nombre de voitures nécessaires ? On a vraiment l'impression d'une improvisation totale qui tient plus de l'amateurisme ou du changement d'humeur de(s) décisionnaire(s) que d'une prise en charge responsable.

Alors, devons-nous (nous, les usagers) de nouveau monter au créneau pour redemander des explications et faire, de nouveau, monter la pression, ou ces problèmes vont-ils recevoir une réponse rapidement ?