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jeudi 4 novembre 2010

l'automne est arrivé sur le Paris-Granville

C'est reparti !

 

On croyait, après un été relativement calme et un début d'automne plutôt serein malgré une vague de travaux et quelques perturbations dues au mouvement social contre la réforme des retraites, que les efforts consentis par la région Basse-Normandie et les pourparlers menés avec la direction de la SNCF avaient porté leurs fruits, et que les conditions de voyage sur la ligne Paris-Argentan-Granville arrivaient quasiment à la normale (en tout cas, qu'elles n'étaient pas pires que sur d'autres lignes du réseau français).

Las… L'automne est de retour (comme chaque année, me semble-t-il) et, avec lui, les problèmes qu'on avait pris plaisir à oublier : gros retards dus à des trains de banlieue ralentis ou bloqués sur la ligne, manque de matériel, voire de personnel, au départ des trains, passages à niveau défectueux… Tiens, c'est étrange, cette année, on ne nous a pas (encore) parlé du syndrome de la roue carrée, évoqué à chaque automne, dû à la chute des feuilles qui font patiner les roues métalliques sur les rails au moment du freinage et provoquent un aplatissement d'une partie des roues qui ne sont donc plus circulaires… (Ne riez pas, il paraît que c'est vrai !)

Et puis, vendredi 29 octobre, les choses prennent une tournure plus dramatique, avec un Paris-Granville en fin d'après-midi bloqué presque une heure en gare de Dreux à cause de projectiles (grosses pierres ou cartouches de fusil ?) tirés par un forcené sur les trains. Fort heureusement, personne n'a été touché par ces tirs. Mais cet événement (une première sur cette ligne) provoque, bien sûr, des retards en chaîne sur les trains de ce départ en week-end de Toussaint (le dernier train partant de Paris à 19h59 est arrivé à L'Aigle à 22h20, au lieu de 21h25).

L'anecdote refermée, revenons aux problèmes qui frappent cette ligne qui, rappelons-le, constitue une liaison directe vitale avec la capitale pour la région bas-normande et surtout le département de l'Orne… En effet, la gestion du nombre de « voitures » affectées à chaque « navette » (un aller-retour minimum par jour) pose, de nouveau, problème à la direction de la ligne. Nous sommes, depuis deux semaines, de nouveau confrontés à… du n'importe quoi ! Ainsi, durant la première semaine des vacances de la Toussaint, nous avons circulé en pleine journée dans des trains de trois voitures à moitié vides alors que le soir nous n'avions qu'une seule voiture où nous entasser pour rentrer chez nous. Nous avons également connu à la situation inverse : une seule voiture en milieu de journée et trois voitures pour le retour du soir… Mais surtout, nous avons eu droit en retour de week-end (et notamment, hier mardi 2 novembre, après le long week-end de la Toussaint et alors que de nombreuses réservations avaient été enregistrées – Train 3420, Granville-Paris) à un train composé d'une seule voiture. Conséquences : avec un train bondé dès la gare de Granville, les arrêts dans les gares suivantes s'éternisent car il faut laisser le temps aux personnes qui souhaitent descendre de se frayer un chemin entre les passagers debout dans les couloirs et ceux qui n'ont pas pu aller plus loin que les plates-formes. Quant à ceux qui parviennent à grimper dans le train, ils doivent jouer des coudes pour essayer de se trouver (ou de se faire) une place. Cela donne des plates-formes et des couloirs complètement saturés, des personnes assises à trois sur deux places (il y avait même, à certains endroits, sept personnes assises sur quatre places…), des passagers assis à califourchon dans les couloirs ou sur les tas de bagages, dans une chaleur étouffante, avec des secousses difficiles à gérer sans aucun point auquel s'accrocher et, à l'arrivée en gare de Vaugirard, plus de 40 minutes de retard. Outre l'inconfort indigne d'un service public et le retard subi par les passagers, les conditions de sécurité dans lesquelles nous avons voyagé étaient à la limite du tolérable. Que serait-il advenu s'il avait été nécessaire d'évacuer le train rapidement ?

MAIS QUE SE PASSE-T-IL DONC ENCORE ? Les trains, qui fonctionnaient la semaine dernière puisque nous les avions en surnombre, sont-ils tous tombés en panne ce week-end du fait d'une malédiction de la Fête des morts ? Apparemment non, puisque ce même mardi soir, le dernier train en partance de Paris, était composé de 3 voitures (évidemment à moitié vides)… C'est incompréhensible. Est-il si compliqué de prévoir 2 voitures par navette plutôt que de procéder à ce qui ressemble à un tirage au sort du genre : pile 3 voitures, face 1 seule ? Y a-t-il vraiment un service ou un responsable chargé de réfléchir, ne serait-ce que quelques instants, en prenant en compte les réservations enregistrées, à la mise en circulation du nombre de voitures nécessaires ? On a vraiment l'impression d'une improvisation totale qui tient plus de l'amateurisme ou du changement d'humeur de(s) décisionnaire(s) que d'une prise en charge responsable.

Alors, devons-nous (nous, les usagers) de nouveau monter au créneau pour redemander des explications et faire, de nouveau, monter la pression, ou ces problèmes vont-ils recevoir une réponse rapidement ?



2 commentaires:

Anonyme a dit…

Vous confondez le nombre de voitures avec le nombre d'élements.
sur paris granville, aucun train n'est composé que d'une voiture, mais de 3 !!
Relisez votre message avant de l'écrire !

Anonyme a dit…

La personne ne connait pas forcément le vocabulaire de la SNCF mais tout le monde aura bien compris ce que la personne a voulu dire.
L'erreur de vocabulaire ne masque pas les difficultés engendrées actuellement