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samedi 20 février 2010

Pitoyable

Le train Paris-Granville de ce samedi 20 février 2010, départ 10h24 de Vaugirard (avec 5 minutes de retard qu'on qualifiera d'anecdotiques), a tenu bien des usagers en otage en Gare de Versailles-Chantier.
La raison de ce kidnapping momentané : panne de matériel. Le moteur de l'élément de tête n'avait apparemment plus assez de puissance pour entrainer l'ensemble du train. Nous avons eu droit à un message désormais culte de notre contrôleur du jour : "c'est l'élément de tête qui met la pagaille...". Un message que se veut certainement rassurant sur la capacité des cheminots de la ligne à réparer rapidement.
 
La pagaille, on la subit depuis des lustres sur cette ligne.
Dans un premier temps, les passagers à destination de Dreux ont été conseillés de prendre le train sur la voie d'à-côté, puis, au bout d'une heure d'attente à bord, l'ensemble des passagers, que nous n'appellerons pas clients puisque la concurrence n'est pas encore à l'ordre du jour, ont été priés de se rhabiller et de descendre sur le quai. Le train s'en est allé, vide, en attendant qu'un autre le remplace.
Je ne sais d'ailleurs pas à quelle heure est arrivé cet autre train (annoncé à 12h35) : De mon côté, j'ai perdu patience, et suis allé me faire rembourser mon aller et retour Paris-Granville pour un retour à la case départ.
Le remboursement du billet, je précise, s'est fait sans difficulté et en totalité : à l'exception du billet Versailles-Chantier vers Paris, à ma charge! Un comble.
 
Paris-Granville, la seule ligne du territoire qui continue d'étonner et avec laquelle tout est encore possible!
 
L'un des multiples usagers dépités de cette matinée d'enfer!

4 commentaires:

Anonyme a dit…

Il y a certaines pannes qui ne peuvent pas être traité en ligne car soit trop importante, soit impossible d'y remédier.
Tous les jours, des dizaines et des dizaines de trains tombent en panne dans le territoire français. Dans la plupart des cas, le conducteur s'en sort remarquablement car ils sont formés pour le dépannage. Ils sont autonomes. Même chose pour les incidents, ils sont formés pour gérer n'importe quelle situation et en minimiser les risques. Ce n'est pas le cas d'un chauffeur routier par exepmle, où lorqu'il tombe en panne ou autre, il appelle un dépanneur car ne sachant quoi faire. Si les conducteurs SNCF étaient mal formés, très peu de trains circuleraient en France étant donné les pannes à répétition des trains.
Faisant parti de la régulation des trains à Montparnasse, je constate tous les jours une multitude de pannes qui sont résolues grâce aux compétences des agents de conduite.
Avec la concurrence, les agents des entreprives privées ne seront certainement pas aussi bien formés pour se dépanner. Ce qui amènera à des retards bien plus importants que ceux que nous connaissont actuellement. A moins qu'ils aient du matériel fiable...

Anonyme a dit…

mais oui beau discours

Anonyme a dit…

il me semble qu'il y a des lignes plus souvent touchées que d'autres!
Celle de Paris-Granville pour ne citer qu'elle, avec ses matériels continuellement défectueux.
On paie un service, qui se veut public, pour lequel on attend des engagements comme un transport sécurisé, fiable nous permettant d'arriver à une heure prédéfinie. Quand on voit le pourcentage de trains n'arrivant pas à l'heure à destination sur cette ligne, je glousse!

Anonyme a dit…

comme le résume formidablement le controleur dans son message :" c'est l'élément de tête qui sème la pagaille". En effet, la direction de la SNCF ne semble pas s'intéresser sérieusement à la ligne Paris-Granville. Comme dise les japonais : "un escalier se nettoie toujours par le haut" traduction: les cheminots font ce qu'il peuvent avec les moyens que leur direction veut bien leur consentir. Il n'empèche que c'est la meilleure façon de tuer le service public. Au lieu de dépenser son énergie à nous expliquer son point de vu de cheminot, Anonyme ferait mieux de nous aider à faire dépoussiéré l'escalier dans le bon sens.