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vendredi 5 janvier 2007

on sait quand on part, pas quand on arrive

Hier soir,
Comme à l'accoutumé, usager de la ligne nous allions prendre le train de 17h47 qui nous transporte jusqu'à DREUX pour prendre le train de 18h48 qui nous permet de nous acheminer jusqu'à notre gare de destination. Malheureusement, il a été supprimé pour cause de matériel. Le prochain, celui de 18h02 arrive à l'heure, chouette on a peut-être une chance d'attraper le 18h48 s'il attend au lieu de partir à vide.
On attend 2-3 minutes sans annonce mais sans fermeture de porte. Des portables commencent à vibrer ou sonner et l'annonce tombe. Un accident de personne vient d'avoir lieu et le traffic est interrompu (tout le monde connaît le tarif : 2h de retard). Première chose intéressante à noter, sans connaissance sur le trajet, nous n'aurions pas su ce qui se passait avant de longues minutes.
Nous sommes donc au courant et résignés et ceci durant les 2h d'attente. A savoir qu'aucune annonce n'a été faite dans le train et que sur le quai il y'avait au bout d'un bon moment des annonces de l'interruption du trafic. Ils annoncaient également que nous devions descendre du train ce qui était hors de question car la température est bien plus agréable dans un train pour une fois chauffé que sur un quai de gare.
Quand l'heure fatidique du départ allait approcher, une interrogation est apparue. Quel train sera le premier à partir et restera-t-il devant tout du long?
Vu qu'il y'a la possibilité de doubler à Plaisr-Grignon, le premier train a partir n'est pas forcément le premier a arriver. Devons-nous rester dans ce train qui partira le premier et dans lequel nous sommes assis et prendre le risque de se faire doubler par notre train ou attendre le 18h20 de Paris pour effectuer le trajet debout mais sans risque de le louper.
De nouveau les téléphones crépitent, le train de Paris est parti (il faut dire que cela fait plus d'une demi heure, qu'ils annoncent dans le train de PARIS le départ sous 5-6 minutes). Là les petits hommes bleus de la SNCF sont interrogés sur qui arrivera le premier à DREUX. Réponse : "Aucune idée".
Dans l'absence de certitude, le choix est collégiale, le 18h20 malgré le fait d'être debout.
Retournons voir nos amis en bleus pour savoir sur quel quai. Mais là même réponse en encore un peu plus risible. Oui car en plus ils n'étaient pas au courant du départ il y'a 10 minutes du train de Paris. Heureusement que les usagers préviennent la SNCF.
Donc tout le monde remonte pour guêter l'arrivée du train et savoir sur quel quai car les 2 trains de banlieus ne sont pas encore partis. Ce qu'ils vont faire l'un derrière l'autre avant l'arrivée du 18h20.
Enfin un petit homme en bleu indique le quai, ce sera le G. Les gens commencent à descendre quand un petit malin crie "voie J" (voir un message de décembre sur le jeu des quais à VERSAILLES), les gens commencent à remonter puis dans l'instant suivant avec un petit sourrire, tout le monde redescend.
Conclusion : Grâce à une suppression de train qui nous aurait peut-être permis d'échapper à tout ceci, les retards furent de (horaire de départ de Paris)
17h33 : 2h30 de retard
18h20 : 2h00 de retard
19h38 : 1h15 de retard
Ce qui n'est pas forcément la faute de la SNCF car rappelons que la cause "seconde" fût l'accident de personne. Cependant, aucune annonce dans le train de banlieu, n'a été faite durant 2h. Les trains de banlieus effectuant 7 arrêts sont partis 3 minutes avant le train faisant 1 arrêt ce qui a empirer le retard du 18h20 sans améliorer le sort du 18h02 (départ initial de VERSAILLES) qui aurait perdu 3minutes de plus

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