Courrier à adresser au secrétaire d'état
" Monsieur Dominique BUSSEREAU
Secrétaire d'Etat chargé des Transports
Paris, le 25 février 2009
Monsieur le Ministre,
J'ai l'honneur d'appeler une nouvelle fois votre attention sur la dégradation importante du service sur les lignes SNCF corail intercités qui relient Paris à la Normandie (Cherbourg et Granville)
En 1970, le train reliant Caen et Paris effectuait le trajet en 1h40 contre 1h52 au minimum aujourd'hui. Les retards, sur cette ligne, dont le terminus est Cherbourg, ne sont plus anecdotiques. Ils sont désormais monnaie courante puisque l'exactitude est devenue l'exception.
Sur le Paris-Granville, ligne la plus problématique de France selon les propres termes de M. Guillaume PEPY, président de la SNCF, l'exactitude n'est jamais entrée dans le langage courant.
Les annulations de certains trains, sans que l'information ne soit fournie aux clients, sont devenues une discipline quasi olympique. En l'espace de 10 ans, depuis la mise en service d'un matériel roulant par le Conseil régional - sur les conseils experts et avisés de la SNCF - le trajet s'assimile véritablement à une odyssée ou à un déplacement en diligence.
En 2009, le Far-West à la française, version SNCF, c'est en Basse-Normandie qu'il se découvre.
Des trains qui patinent sur les feuilles mortes, des pannes répétées et quasi-quotidiennes d'un matériel roulant visiblement pas adapté, un niveau de confort des passagers intolérable, etc. Il est temps d'agir et de répondre aux contribuables bas-normands qui ont déjà beaucoup payé pour le train dans la région.
Aussi, je vous serais reconnaissant d'exiger de la SNCF et de RFF que des moyens efficaces et rapides soient très rapidement mis en oeuvre pour que les conditions de transport des clients SNCF sur ces deux lignes Corail soient rapidement améliorées tant sur les temps de parcours que sur le confort en voiture.
Avec mes rmerciements anticipés et dans l'attente de vous lire,
Je vous prie d'agréer, Monsieur le Ministre, l'expression de ma parfaite considération.
Alain COUSIN"
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