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mercredi 5 mars 2008

des trains courts des trains courts tours des trains courts!!

Bonjour,
Comme chaque semaine, nous avons eu le droit à notre train court et son lot de voyageurs debout.
La SNCF se moque-t-elle des usagers de DREUX qui subissent cet inconfort constant?
Il est à rappeler que ces usagers-là ne sont pas des usagers d'Ile de France et qu'ils payent un tarif qui devrait leur permettre d'être assis dans ce train et ne pas devoir forcément attendre le train de banlieu suivant.
Cdt
Usagers

3 commentaires:

Anonyme a dit…

Pour info les usagers de DREUX font partie de l'Ile de France par le réseaux TRANSILIEN !!

Anonyme a dit…

Bonjour, c'est un peu simple comme vision car c'est un peu simple d'oublier qu'ils n'ont pas accès à la carte orange

Anonyme a dit…

En attendant, c'est pour ça que le STIF (Syndicat des transports d'Ile de France) réclame à chaque négociation du contrat avec la SNCF une rétribution de la part de la région Centre pour le financement des dessertes "Transiliennes" jusqu'à Dreux.

Les habitants "extra-région IDF" n'ont pas accès à la carte orange car le STIF considère (surement avec mépris) que ceux-ci ne faisant pas parti de leurs administrés, ils devraient déjà être heureux que l'autorité administratrice des transports d'IDF leur face la fleur de desservir des communes hors des frontières de leur région. (Oubliant au passage que c'est l'historique du réseau ferré qui fait que le découpage administratif régional et celui de l'infrastructure des lignes ferroviaires ne coïncident pas. Les rames sont terminus Dreux, parce qu'il n'est pas possible physiquement de leur faire faire origine-terminus à la dernière gare estampillée Ile de France.)

Toutes ces histoires sont politiques. Quand les querelles de chapelles seront étouffées par la pression citoyenne des usagers, peut-être qu'ils y trouveront leur compte.

En attendant, c'est l'activité Inter-Cité qui pallie les manques de dessertes directes entre Paris et Dreux alors que ce sont des trains calibrés pour de plus longues distances en zones diffuses (Paris-Argentant ou Paris-Granville) et dont la capacité en conception n'est pas prévue pour de la desserte périurbaine dense. D'où les problèmes récurants et les conflits d'usages.

La stratégie commerciale de la direction d'Inter-Cité à la SNCF n'est pas sur cette ligne de privilégier les navetteurs réguliers entre Paris et Dreux. Ceux-ci représentent déjà une clientèle captive et dont une partie du billet est subventionnée par leur Région.


Car, la clientèle qui intéressent réellement la SNCF sur cette ligne Inter-Cité, c'est celle des grands départs en week-end ou en vacances vers la Basse-Normandie (qui finance en partie la ligne) qui payent leur billets plein-tarif et vont dépenser leur argent dans les hôtels et restaurants de la côte Normande. Ce sont ces gens là qui font rentrer l'argent dans les caisses et dont qui pèsent dans les choix de l'Entreprise pour cette ligne. C'est cynique, je sais, mais c'est la réalité.


Résultat des courses, Transilien et Inter-Cités qui se voient déjà comme deux entités distinctes de la SNCF, se renvoient la balle, car leurs stratégies et leurs politiques tarifaires (et leurs interlocuteurs politiques) diffèrent en tout.